Conditions de neige Massif du Forez

ABO MINABLE HOM DES NEIGES
Retour au parking ou j'ai fait la connaissance de Schlitte.
ou N_75 dans une autre vie pour ceux qui n'auraient pas suivi :)
Schlitte
ce qui m'avait d'ailleurs valu un somptueux planté de groin à la Stofdefou (…coucou à vous gens du Jura )
Et salut à vous gens du Forez ! :)
Mon cher Schlitte-N_75, saches que je travail à faire du planté de groin "à la Stofdefou", un modèle déposé :angel:…
:D
Mais, même si la sélection d'entrée sera rigoureuse, tu y as déjà ta place !!

Salut à tous!
C'est encore juste, juste cette année, à croire que l'Amérique du Nord nous ait piqué tout la neige…!
A moins d'un revirement de l'hiver en seconde partie de saison?

Photo prise mardi dernier :








Depuis, cela a pas mal fondu…
nos voisins du Sancy en ont eu un peu plus mais ça va être tendu aussi…(et le Cézalier?)

Hé oui cette année on ne vas pas faire du grand ski, le dernier week de mauvais temps, du 4 au 5 février nous étions bien en bivouac, j'ai ressortis la pulka à cette occasion, c'est un point d'appuis supplémentaire même s'il faut un peu de pratique, j'ai fait la trace pour ma compagne et les deus amie (s) qui nous ont accompagné sur cette mini aventure dans la tourmente.
C'est toujours intéressant de sortir de sa zon de confort, en bref, quelques heures dans le brouillard humide, le vent et le froid pour arriver au bivouac, on installe les tentes, on va chercher du bois humide, un peu d'écorce de bouleau et le bon feu nous réchauffe et sèche les gants. nuits tranquille sous la tente pour peu qu'on kiffe ça et qu'on ai un peu l'habitude; le matin il à neigé un peu, faut toujours prendre le temps le matin, profiter de l'ambiance froide dans le brouillard et le blanc immaculé avant de se dire: bon maintenant on repart et il faut être à l'aise pour repartir avec cette tourmente encore plus intense et froide que la veille; bon faut relativiser il fait seulement quelques degré en dessous de zéro, nous n'en sommes pas à notre première et dans trois heures on peut être a la voiture.
haaa, ca fait du bien de repartir avec la pulka bien chargé pour soulager les autres en sacs à dos dans de la neige un peu pourrie mais meilleure que la veille avec un peu de poudreuse et plus froide. Bien sur comme on connait un peu le secteur pas besoin de GPS et autre technologie, on aime se diriger à l'acquis ce qui est somme toute relativement facile quand on aime. Dans ces petites montagnes, on aime aussi prendre les pentes même chargé, c'est la que l'on sent l'âme de celles-ci, oui oui c'est sur.
Au retour au col du Béal, il s'est mis à faire beau et on s'est aperçus que l'on venait de vivre seulement un peu plus de 30h00 dans la solitude de la tourmente.
Depuis il fait trop beau et j'ai l'impression que l'hiver à duré seulement le temps de cette mini aventure, même si je continue de monter la haut et ça y est les petites chouettes ont recommencé à chanter donc maintenant j'y monte aussi tôt ou tard de temps en temps, ainsi va la vie sur le Forez en période de gros réchauffement climatique.
Et comme Damien sur l'Aubrac la machine ne veux plus de mes images.
A bientôt

J'ai pu faire mon tout premier bivouac d'hiver lundi dernier 13 février.
Les conditions étaient printanières, temps très doux et très sec.
Départ du Col des Supeyres vers 17h30 :


Et recherche d'un spot sympa pour le bivouac, pas trop loin de la voiture ni du GR (je rappelle que c'est mon premier bivouac).
Ce pin isolé le Plateau proche des Jasserie de Prégrol et du GR me plaît (et la vue dégagée à 360° !) :

Magnifique crépuscule, avec vue sur les Alpes et le Sancy (pas du même côté bien sûr !):




Casse-croute adossé au pin, et première partie du dodo de 20h à 23h, hors de la tente, pour contempler le ciel et l'horizon :


Au petit matin, vue sur les Alpes et le soleil levant depuis l'ouverture droite de ma tente :

Avec un peu de recul (lune à droite) :


un peu plus tard (toujours vue de ma fenêtre droite), il est temps de repartir, mais que c'est agréable de se prélasser aux premiers chauds rayons du soleil !

dernière photo avant le démontage :

En direction de Pierre-sur-Hautes, en contournant le Plateau de Pégrol par l'est puis le nord (pour éviter la neige qui fond plein soleil) :

Aux Jasseries de la Richarde :

Casse-croute du midi :



Retour par la Croix de la Fossat :

Unique mais belle gamelle, et oui, les fils de clôture sont décrochés, mais j'ai oublié ça n'empêche pas de les accrocher quand la neige ne porte plus :


Ce fut une très belle expérience, dans des conditions extrêmement clémentes !
Je n'ai pas eu froid du tout : j'avais une tente 3 saisons (avec ouverture droite et gauche pour profiter du paysage !), + un sous matelas décathlon (encombrant mais seulement 15€, coefficient R 2,1 + un matelas thermorest R 3,8, et un duvet décathlon confort -5°C.
La glisse fut très agréable et les paysages magnifiques !

Merci Pat pour les photos, ça rappelle comment c’est beau là-haut. Je ne serai pas allé du côté de Pégrol de l’hiver. :frowning:

Ah oui, les fils de clôtures électriques sont de véritables pièges, et je n'ose pas imaginer s'en prendre un avec de la vitesse ! :woot:

D’après tes traces tu ne devais pas avoir de pulka, mais j’aurais une question pour Benbois si tu reviens par là, et pour Xtofpol si tu passes dans le coin. Sur les montagnes à vaches que sont l’Aubrac et le Forez entres autres, n’est-ce pas trop compliqué de tracter une pulka avec les barbelés bien présents suivant les secteurs ?
J’ai déjà skié 3 jours en autonomie en Aubrac, mais sac à dos, et de plus il y avait assez souvent suffisamment de neige pour pouvoir viser des accumulations et passer par-dessus. Et chez nous je ne pars qu’une nuit ce qui limite bien le poids de la bouffe et du carburant dans le sac, d’autant plus que je vise la proximité des points d’eau pour passer la nuit et m'affranchir ainsi de la fonte. Mais pour partir plusieurs jours, une pulka est certainement plus pratique pour caser tout le matériel d’hiver…en plus de soulager le dos, sauf que j’ai du mal à imaginer comment ça se passe avec les clôtures (surtout les barbelés) pour ne pas trop galérer, à moins de ne parcourir que des secteurs connus et de parvenir à les éviter.

Salut Schlitte

Juste pour te faire part de ma petite expérience, j'ai grandi en Forez et cela fait 10 ans que je suis en Aubrac, et peux te confirmer que la circulation hivernale sur ces deux massifs est bien différente. Les clôtures sont beaucoup moins présentes sur le Forez ce qui facilite les divagations en pulka. Cela est du à la tradition de la propriété collective sur l'estive. En effet l'usage "des montagnes", attribuées à chaque communauté villageoises, était géré de manière très égalitaire tant sur le nombre de bête que sur les dates d'utilisation de l'estive. Les troupeaux étaient gardés par femmes ou enfants, et le milieu n'étant pas enclos, les bêtes dormaient dans l'étable.
Par contre sur l'Aubrac les usages collectifs ont disparus depuis beaucoup plus longtemps, les paysans ayant fait le choix de partager ces communs, donc d'enclore les pâturages. Le partage des communs a quand même eu lieu en de nombreux endroits du Forez (Pégrols, Prabouré…), mais certains secteurs restent indivis (plateau des Egaux et montagne des Hallebasses) donc ouvert ou alors avec des clôtures temporaires. De plus la pratique de l'estive est beaucoup plus vivace en Aubrac où les prix des estives est digne des tarifs de Courchevel, ce qui prouve le dynamisme de la relance de la race de vache Aubrac. D"ailleurs éleveurs Aveyronnais et Lozériens rachètent de nombreuses estives dans le Cantal et le Sancy/Cézallier. Et malheureusement l'Aubrac remplace inexorablement les vaches rouges (Salers).

En résumé, plus facile de circuler en pulka sur le Forez, en Aubrac il faut, soit attendre la grosse neige et les congères, où faire du repérage pour situer les "passes" pour accéder aux parcelles.

Voilà, mais en définitive quand il y a de la neige, les deux massifs offrent des possibilités d'évasion et de dépaysement merveilleuses, espérons seulement que nous puissions encore en profiter un petit peu…

Damien63

Très intéressant.
Merci de ce partage qui me parle tant il est ajusté à ce que je ressens lors de les escapades sur ce terrain ainsi qu'à la petite expérience professionnelle qui m'a amené à rencontrer des éleveurs de la région.

Merci Damien pour ces précisions "historiques", tes connaissances culturelles sont toujours un régal à lire.
Sur le Forez, il me semble que les barbelés sont plus présents versant Loire que Puy de Dôme, peut-être là dessous également une lointaine différence de pratiques.
Et en Aubrac, j'ai oublié de mentionner les murets en pierres surmontés d'un barbelé :sunglasses: (le nom exact est peut-être callune, mais on emploie celui de bruyère…allo Benbois ;))

Oui c'est bien la bruyère callune, quasi absente de l'Aubrac du fait d'un pâturage dense et vivace, contrairement au Forez dont les prairies d'estive tendent à s'enfricher, au même titre que celles du mont Lozère. Il est évident que cela joue sur la skiabilité par faible enneigement.

Damien63

Salut a vous,
Le Forez peu éventuellement s'enfricher sur certain secteurs à la marge et très minoritaires, mais comme sur l'ensemble des montagne du massif central les usages agricoles ont fait un retour en force depuis le milieu des années 90 et particulièrement depuis les années 2000 avec l'arrivée des mesures agro environnementales, se sont des millions d'euro qui sont injectés pour essayer de maintenir des pratiques respectueuses. Malheureusement ca ne suffit pas on observe quand même une diminution de la biodiversité sur l'ensemble du massif central (qui entre parenthèse est la plus grande prairie naturelle non retournée de France) due à différentes causes comme le réchauffement climatique, mais aussi le surpâturage, le retournement de landes d'altitude comme sur le secteur de la Fayolle ou 45 ha ont été retourné pour remplacer une flore riche par un mélange de graminée, l'épandage de lisier sur le secteur de Colleigne,… L'agriculture de montagne s'intensifie aussi, les forêts anciennes d'altitudes sont parfois mises à blanc, les chemins transformés en pistes. Il y a quelques années j'ai rencontré un éleveurs de l'Aveyron sur la Montagne de la plate en bordure de la vallée de Chaudeffour au dessus de 1400 m avec un gros tracteur équipé d'un débroussailleur pour broyer le moindre arbuste qui sortirais un peu trop. Nos montagnes se transforment et sont parfois sous tension enfin surtout les fonctionnalités naturelles que l'on ne prend pas assez en compte. Globalement la diversité végétale, les prairies fleuries et la faune du massif central diminue et il me semble que l'ensemble de la communauté scientifique est d'accord sur ce constat.
Le coté positif sur le forez c'est que les Hautes Chaumes et une partie de la ceinture forestière vas faire l'objet de la mise en place d'un site classé, enfin une reconnaissance de ce massif, mais ca ne règleras pas tout, il faudra continuer à encourager et aider les bonne pratiques et essayer de lutter contre l'intensification.
Par ailleurs, une des différence entre le forez et l'Aubrac c'est la présence d'un étage subalpin et sa situation au nord du Massif Central qui apporte une diversité végétale différente.
Pour en savoir plus sur les prairies du massif central allez jeter un œil sur le site du Conservatoire Botanique qui indique entre autre: Un Patrimoine fragile

À la lueur des travaux portant sur l’analyse de l’état de conservation de la flore des milieux agropastoraux, ce patrimoine exceptionnel se montre aujourd’hui fortement menacé et constitue sans doute l’un des plus importants enjeux de conservation de la biodiversité à l'échelle du Massif central.

Le site: prairie: https://projets.cbnmc.fr/prairies/
le site général: https://www.cbnmc.fr/

Juste une dernière info, la callune pose des problème au pratiquant de SRN quant il n'y a pas de sous couche et par manque de neige, mais elle permet d'abriter certaine espèces, tout est question de dosage, mais nous allons devoir nous adapter à ce manque de neige et aux changements avec humilité.
A bientôt

Enfin trouvé le remède pour mettre les images, Merci Martin. Il faut changer l'extension JPG majuscule en minuscule jpg ou jpeg
Bivouac du 4 au 5 février avant le beau temps et la fonte.
Résumé, très humide le samedi et quelques degré en moins le dimanche, mais du brouillard et du vent tout du long.



Salut SRNordiques
Bon week end comme on les aime. Des fois qu'on ai oublié que ces satanées pulkas détestent les devers.

Ca y est c'est réparti au col des Supeyres ce matin -6°C et 15cm de neige très bonne

,

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Est ce qu'il reste un peu de neige sur les crêtes du Forez?

sur la webcam du chalet des gentianes on a de la neige aux Supeyres, et sur la webcam du Col de la Loge, par contre peu de neige à Prabouré et Chalmazel sur leurs webcam respectives. La station du col de la Loge annonce 4 à 6cm de neige au col, donc possiblement plus aux Supeyres??